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L'éveil.

 
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Thion MacGallaway


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Localisation: Royaumes du Nord
Masculin Verseau (20jan-19fev)

MessagePosté le: Mar 5 Juin - 14:12 (2018)    Sujet du message: L'éveil. Répondre en citant

Alors que le soleil se reflétait sur les neiges éternelles de Dun Morogh et que les montagnards surveillaient leur territoire, c'est au cœur même de la montage, dans la capitale Forgefer que se trouve le Commandant.


Une dizaine de gardes se trouvent devant une petite maison du quartier mystique, des nains permettant de ne pas trop éveillé les soupçons sur la personne présente à l'intérieur. Delilah nouvelle recrue de la Compagnie était elle aussi en poste sous les ordres de Ikarea Waterac. 


Le Commandant MacGallaway lui, se trouvait alité, inconscient, sa dernière bataille avait causée des ravages sur son corps, il avait plusieurs os fracturés, son bras gauche lui, avait été tranché par Baal, son œil droit était définitivement invalide, la cicatrice déjà présente avait été rouverte. Ses cheveux et sa barbe avaient commencer à perdre de leur éclat, ils avaient la couleur de l'argent offrant un contraste avec son son apparence générale lui donnant moins que ses 42 hivers pourtant passés. 


La journée était belle et calme, Delilah fabriquait des flèches avec des pointes achetées aux nains de la grande forge, elle portait de simples habits en tissus pour son confort, après tout, la ville était sure et les gardes poster à l'entrée pourraient faire barrière....






****** 

 

 

 

 
"Thion, promet moi... mon amour... de veiller sur nôtre famille..." 

 
"Je te le promet... Valnira..." 

 
"Je t'aime..." 

 
Ces mots résonnaient encore et encore dans l'esprit de Thion, alors qu'il dérivait sur un lac baigné de Lumière, perdu dans les limbes de son être, nulle part, mort ou vivant, il ne savait rien du monde extérieur, il était là, et revoyant sans arrêt ces visions du passé, de l'avenir, parfois sans aucun sens, parfois elles changeaient... Il voyait la Lumière, il sentait sa chaleur, mais ne pouvait plus l'atteindre. 

 
"Thion... tu m'as promis" 

 
"Laisse moi Valnira... laisse moi rester au près de toi... je suis si fatigué, je ne veut plus me battre." 

 
"Tu dois te battre, tu dois les aidés..." 

 
"Je n'y arriverai pas. La Lumière ne répond plus... étais-je réellement un outils pour elle ? Nous qui portons la foi... ne sommes nous que des outils ? Ne nous a-t-elle donc jamais..." 

 
"Jamais protégés... il suffit tu le répète sans arrêt, je ne te reconnais plus..." 

 
"Laisse moi, Valnira... Ces visions m'effraient... Je n'ai plus la force de me battre pour les miens..." 

 
"Il n'ont pas besoin que tu te sacrifie... il ont besoin que tu les guides, que tu sois à leurs côtés..." 

 
"Mon histoire est terminée..." 

 
"Ton histoire, est terminée, oui, tu as assez fait, mais ils ne veulent que revoir leur ami... Ta famille va se déchirée, et tous se noieront dans le sang, sauf si tu lève tes fesses d'ici..." 

 
"Qu'es-ce que tu dis Valnira... " 

 
"Thion, tu dois calmer les choses, soit juste là pour eux, apaise les tensions, c'est tout ce dont ta famille à besoin... C'est leur histoire qui va se jouer désormais, tu dois devenir un guide, dépose ta lame... " 

 
"Les visions el'...'' 

 
"Empêches les visions de se réalisées alors" 

 
Alors qu'ils parlaient les eux s'assombrissaient... 

 
*expire longuement le corps flottant toujours* "N'aurais-je jamais droit au repos ?" 

 
"Mon amour, tu m'as fais une promesse..." 

 
"J'ai promis... je vais veiller sur nôtre famille, sur ma famille, tous, les enfants... les Bravelames... je..." 

 
"Thion... ils approchent... tu dois te réveillé..." 

 
"Qui ?" 

 

 

 
****** 

 

 

 

 

 
"AU SECOURS ! UN BÂTIMENT VA S’ÉCROULER ! AU FEU !" 

 
Ce sont les mots qui retentirent par dessus les hurlements paniqués des habitants survenus juste après un terrible bruit d'explosion. Des gens sortaient en panique dans les rues, c'est ainsi que 6 des gardes présents partirent aider les pauvres gens, ne laissant que 4 gardes et Delilah à leur poste. 

 
C'était une belle journée...  

 
"Les gars qu'es-ce qu'il se passe là-bas ? Les gars ?" 

 
Delilah ouvrit la porte et découvrit l'un des gardes pendu au balcon, un autre en bas des escaliers la nuque surement brisée, tandis que les deux derniers avaient la gorge tranchée, l'un d'eux était encore pris de spasmes. 

 
Un homme tenue noire et au visage masqué bondit sur elle l'emportant à l'intérieur, un autre arrivait pour l'aider à maîtriser l'elfe. 

 
La ren'dorei attrapait une flèche lors d'une ouverture pour l'enfoncée dans la gorge d'un de ses agresseurs. Tandis qu'il s'écroulait sur elle, cinq autres de ces hommes entraient comme sortis de nulle part. 

 
****** 

 
"Thion tu dois te réveillé ! Maintenant !" 

 
"Mais qui arrive ?!" 

 
"Il veulent finir ce que Baal à commencer, ne les laisse pas t'avoir...N'oublie pas tu es un ours, tu peux encore te battre pour ta survie, même encercler" 

 
"Valnira... je... Je t'aime" ''je t'aime aussi..." 

 
"Pardonne moi Thion..." *clac* 

 

 
Un claquement, tout ce qu'il entendit avant de sombrer sous l'eau, à une vitesse ahurissante, ses poumons se remplissaient, il avait l'impression de se noyer aucun son ne sortait de sa bouche. 

 
  

 

 
****** 

 

 
D'une voix qui semblait être un murmure l'un des hommes ordonait : Tue le Commandant. 

 
L'un d'eux descendait les marche, entrait dans la chambre saisit une dague frétillante comme un tentacule et approchait le paladin décider à le tuer. 

 
                                                                                                 ****** 

 
"Promet moi.... promet moi... tu dois vivre... " 

 
*Et me battre encore un peu* 

 
"Promet moi... ne les laisse pas t'avoir..." 

 
Les mots résonnaient encore dans sa tête, les images filaient dans son esprit, les visions revenaient puis disparaissaient alors qu'il sortait de l'eau et chutait, encore et encore jusqu'à sentir son corps toucher le sol.  

 
La dague était à un petit centimètre de sa gorge alors qu'il s'éveillait dans un hurlement de rage et se jetait sur son agresseur lui fracassant le crâne contre le sol emporter par la rage et la douleur qui l'habitaient. Cependant, une fois la pression et l’adrénaline redescendu, il se sentait aussi faible qu'un nourrisson, mais il devait sortir d'ici... 

 
Tombant presque à chacun de ses pas s'appuyant autant que possible aux murs, il gravissait avec difficulté les marches, arrivant enfin dans l'étage du haut il vit Delilah une dague dans le ventre, un homme se tenait devant l'escalier... Thion utilisait toutes ses force pour le frapper au visage... 

 
En vain... hélas, l'homme arrêtait son poing sans aucun effort, le commandant était vraisemblablement trop faible son corps était engourdis et il ne tenait pas sur ses jambes, ses blessures n'arrangeaient en rien sa situation... impuissant,  les hommes l’emportèrent avec eux. 

 
Delilah restait là inconsciente... 

 

 

 


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Bärdim Brise-Acier


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Inscrit le: 12 Déc 2016
Messages: 14
Masculin

MessagePosté le: Mar 5 Juin - 23:03 (2018)    Sujet du message: L'éveil. Répondre en citant

Etait-ce le jour ? Ou bien la nuit ? Cela avait-il la moindre importance ?


Pour beaucoup, le cycle de vie universel était régulé par les astres célestes. Le soleil brillait le jour, c’était la période d’activité pour beaucoup de créature. Mais pas pour les Nains de Forgefer.


Au sein de leur bien aimée Montagne, les Nains Barbes-de-Bronze n’étaient pas soumis aux cycles des saisons et du climat. Dehors, était-ce l’été ? Le jour ? L’averse ? Cela n’avait aucune incidence. Les Nains de Forgefer utilisaient le système des trois-huit, donc il y avait toujours de l’activité dans cette cité souterraine. Et on pouvait passer toute une vie sans voir le ciel.


Et dans ce magma de vie, il y avait un Nain à qui ce système - qui permettait d’avoir toujours des tavernes d’ouvertes - profitait particulièrement ces derniers temps.


Hägnar Marteau-fracassant, fils de Koïn, descendant de Baeldir le Premier Marteau-fracassant, guerrier de la Lumière, défenseur d’Azeroth, membre de l’Avant-Garde de Fer, membre de blablabla…  bref : tout un tas de titres que la Nain n’avait pas demandé. Notamment ceux de traître, de déserteur et de “pilier de bar”, bar qu’il affectionnait bien plus que de raison depuis son retour de la guerre.


En effet, Hägnar fut membre de l’Armée du Déclin de la Légion, et fit même sa part de combats sur Argus en compagnie d’une escouade. Azeroth avait été sauvée. Mais beaucoup avait dû payer un lourd tribu.


Le Nain était affalé sur la table, dans une taverne de la cité. Il n’aurait pas pu la nommer, il les avait toutes visitées ces dernières semaines. Ou ces derniers mois, il ne savait plus trop.


Le tavernier observait avec peine ce client qui demeurait ici depuis bien trop longtemps. “Tu d’vrais rentrer chez toi, Marteau-fracassant.”


Hägnar envoya sa chope vide à l’autre bout de la taverne sous le regard gêné des autres clients. Il était tanné d’entendre toujours la même phrase. Des gardes entrèrent dans la taverne, alertés par le bruit. Le Nain les dévisagea. Il y a des années, il était parmi eux. Il en reconnaissait un, d’ailleurs. Il y a vingt ans, c’était lui qui serait entré dans cette taverne pour expulser l’ivrogne un peu trop alcoolisé. Maintenant, c’était lui l’ivrogne.


Il se leva et avança péniblement, titubant à travers les allées des tables, repoussant violemment l’aide qu’un des gardes lui proposa.


Le tavernier attrapa un balais et ramassa les morceaux du bock brisé. “Faut qu’tu t’fasses aider, Marteau-fracassant. Que dirait l’vieux Koïn s’il te voyait comme ça ?”


Hägnar se reposa quelques secondes sur un mur afin de reprendre son souffle. Puis, sans regarder en arrière, il déclara de manière péremptoire : “Min pére, l’est mort, comme tous les z’autres...” et il quitta cette taverne pour en trouver une autre qui l’accepterait encore.


Hägnar déambula dans les rues de Forgefer, tel un fantôme dans un lieu auquel il n’appartenait plus. Sa place était avec les morts, il en était convaincu. Pourquoi avait-il survécu à l’invasion ardente de Kharanos alors que son clan avait été décimé ? Pourquoi avait-il survécu à la guerre contre la Légion alors que tant de grands héros étaient morts ? Et surtout, pourquoi avait-il survécu à Argus alors que toute son escouade était morte ?


Dans un recoin de pensée embrumée par l’alcool, la voix de son père résonnait. “Les voies de la Lumière sont impénétrables”.


Le Nain cracha une partie de sa bille sur un trottoir. Impénétrables… Ce n’était là qu’une excuse pour se dédouaner. Hägnar n’avait jamais eu recours à ce genre d’excuse. Il suivait le chemin que lui dictaient ses convictions : se battre pour que d’autres n’aient pas à le faire. Le fait qu’il survive à tout ce malheur… peut être était-ce une punition, ou une farce d’un quelconque dieu cruel. Peut être était-ce… la voie de la Lumière ?


Il s’adossa à un mur, puis s’effondra à terre. Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Ces questions le hantaient. Pourquoi était-il toujours en vie ? Pourquoi devait-il continuellement avancer dans un monde de guerre et de morts alors que les morts eux même étaient en paix ? Pourquoi se battre si rien ne change ? Pourquoi devait-il surmonter encore une fois la perte de quelqu’un qu’il avait aimé ? Peut être était-il arrivé à ce moment que tous les soldats redoutent : le moment où l’on fait la liste des personnes qui nous chères avec une colonne “vivante” et “morte”, et que la première colonne est quasiment vide tandis que la dernière à totalement noircie le papier.


Le sommeil le gagnait. Tant mieux. Un sommeil alcoolisé, c’était un sommeil sans rêve. Enfin un peu de paix, même si elle était éphémère, Hägnar en avait bien besoin…


Il se réveilla en sursaut. Une explosion retentit non loin. Cela lui donna la sensation d’avoir un marteau et une enclume dans le crâne. Voilà pourquoi il ne voulait pas arrêter de boire : c’était un moyen de ne pas avoir la gueule de bois.


Il se leva et couru dans la direction de l'événement. Un soldat reste un soldat, qu’il le voulait ou non.


Une maison était en train de brûler. Hägnar aperçu des gardes à terre. Il entra précipitamment dans la demeure. Davantage de corps, et une ren’dorei. Il prit son pouls : elle était encore vivante.


Il l'extirpa du bâtiment. Il vit des traces de sang qui s’éloignaient de la demeure. Quelqu’un avait visiblement été emporté.


Hägnar s’arrêta quelques instants. Il pourrait très bien laisser cette affaire à l’armée. Après tout, il n’avait pas d’armure, d’équipement, et… ce n’était pas ses affaires. De l’autre… Ce n’est pas ce qu’un Marteau-fracassant ferait.


Il soupira, ramassa une arme à feu des gardes décédés qui n’en aurait manifestement plus besoin, et parti à la poursuite de ceux qui avaient causé ce massacre.


Il rattrapa un groupe de trois hommes en noir. L’un d’entre eux transportait un sac assez imposant pour contenir une personne de taille humaine, duquel s’échappaient des gouttes de sang.


Le Nain s’arrêta, et arma son fusil. “Hey les gars ! Armée d’Forgefer, montrez moi vot’ sac !”


Les deux ayant les mains libres foncérent sur Hägnar. Ce dernier eu juste à tirer deux fois. Deux balles en pleine tête. L’Histoire retiendra certainement un coup de maitre, mais en vérité, ce n’était pas réellement là que le Nain souhaitait tirer. Mais peu importe.


Il cibla le troisième homme. En actionnant la gâchette, le fusil fit le bruit caractéristique d’une arme sans munition.


L’homme en noir se fendit d’un rire sardonique, abandonna son paquet, et fonça vers son nouvel adversaire, une dague dans chaque main.


Hägnar esquiva les deux coups d’estocs, mais le coup retour avec le pommeau ne le rata pas.


Il cracha une gerbe de sang et lança un regard plein de fureur à son ennemi. Il serra son poing. Un éclat lumineux semblait vouloir s’en échapper. Il projeta sur l’homme en noir une salve de Lumière qui le fit vaciller. Un coup de poing bien nanique dans ses parties génitales cette fois lui fit poser un genou à terre. Hägnar prit la tête entre ses mains, et asséna un violent coup de boule dans la mâchoire qui accepta finalement de se séparer de quelques dents.


L’homme en noir s’écroula à terre. Hägnar remit un coup, histoire d’être bien sûr, et se dirigea vers le sac afin de découvrir l’identité du kidnappé.


Et visiblement, les voies de la Lumière étaient vraiment impénétrables. Il s’agissait de Thion Macgallaway, un ancien compagnon qu’Hägnar n’avait pas vu depuis des années.


Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Qu’importe. Déjà, il fallait le ramener en lieu sûr. Et avertir la garde, aussi. Ce deuxième point se fit assez rapidement. Hägnar raconta toute l’histoire, et était invité à aller faire une déposition d’ici quelques jours.


Mais pour le moment, il rentra chez lui, en compagnie d’un Thion Macgallaway bien mal en point.


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Thion MacGallaway


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Masculin Verseau (20jan-19fev)

MessagePosté le: Ven 8 Juin - 11:42 (2018)    Sujet du message: L'éveil. Répondre en citant

Thion se trouvait encore là, dans ce quelque part que lui même ne pouvait interprété. Etait-ce le royaume des morts ? Un pont ? Son esprit... ou... un simple rêve... Tout semblait bien réel et tout ce que Valnira lui avait dit ne pouvait être le fruit de son imagination.

Quoi qu'il en soit, il était toujours là, mais l'eau paisible il y a peu était violentée par des vagues.


"Valnira ? Tu es là ?"


Il n'eut qu'un silence pour réponse.


L'eau se calmait. 


"Elle n'est plus là. Elle est en paix, elle t'attendra, tu la retrouvera un jour."


Il reconnaissait cette voix, forte, calme et grave, cette voix qui l'avait apaisé lorsqu'il était enfant, qui le rassurait, une voix qui était morte avec l'invasion du fléau jadis...


"Père... c'est bien toi..."


"Tout ira bien"


Harald MacGallaway se tenait debout sur l'eau la main tendue vers son fils, ce dernier acceptait son aide bouche bée.


"Père... pardonne moi... je n'ai pas été à la hauteur... quand tu es mort j'ai fuit le royaume..."


"Tu as fais ce que tu devais, sans ça vous seriez peut-être tous déjà morts, et Gallaeroc serait encore aux mains du fléau... Mon fils, je suis fier de toi, arrête donc de te mettre autant de poids sur les épaules, tu n'as plus à te battre seul, tu n'es plus seul, laisse la nouvelle génération prouver de quoi elle est capable."


"Je le sais... J'ai foi en eux."


"Mais je dois te prévenir, je sent que quelque chose de sombre tisse sa toile dans l'ombre, la discorde qui règne entre certains d'entre vous est une aubaine pour cette chose... méfie toi... ne laisse pas la haine envahir les tiens."


"Je te le promet."


"Et ton esprit, tu en es le maître, garde le contrôle, n'oublie pas que tu as le contrôle..."


"Le contrôle de... mais je ne comprend pas... pourquoi et.."


"Tu comprendra le moment venu comme on dit... Une dernière chose, dis à ton frère, que ses espoirs ne sont pas morts."


"Je le ferai... merci pour tout père..."


"Adieu fils."


"Adieu.."


Harald disparu, et l'eau recommençait à remuer, et les vagues se soulevaient comme d'immenses gueules voulant engloutir le paladin, mais il ne laisserait pas les vagues l'emporter au loin, il allait choisir son propre chemin.


Thion plongeait dans l'eau, vers les abysses obscures, plus il avançait plus sa vitesse de chute augmentait, mais cette fois, pendant son voyage vers le fond il vit de nouvelles visions, divers embranchements, parfois des fins terribles d'autres fois, des dénouements heureux, parfois la guerre d'autres fois la paix, la Lumière qui engloutissait tout, ou l'ombre qui dévorait tout. 


Rien n'avait de sens et le temps n'existait plus, et il comprit, il était temps de revenir, il était temps de quitter cet endroit mystique qui risquait de le plonger dans la folie, il était temps que l'ours se libère...


Il ouvrit les yeux, et se trouvait à Forgefer, et un nain était entrain de lui épongé le front avec un tissus frais. L'haleine alcoolisée lui indiquait clairement qu'il était bel et bien éveillé.


"C'est qu'il est réveillé !"


"Hägnar ?!"


"Bienvenue chez moi Thion."


"Comment ?"


"Bah, c'est assez long à expliquer."


"Alors il est temps qu'on ai une longue discussion mon ami..."


"Oui une très longue discussion... "


C'est là que les deux amis se retrouvèrent, mais l'issue de leur conversation, eux seuls la connaissaient.


 


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